Afin de mettre en évidence l’existence d’un lien entre consommation de glucides raffinés et troubles du sommeil, une équipe s’est intéressée au journal alimentaire de quelque 50 000 femmes. À partir de ce document, les scientifiques ont calculé l’index glycémique des repas, puis ont confronté la valeur de cet index avec la fréquence des insomnies. Ainsi, il est apparu que les femmes consommant le plus de glucides raffinés se plaignaient plus d’insomnie que celles qui en consommaient moins. L’hypothèse avancée pour expliquer ce phénomène est que, plus la consommation de sucre est élevée, plus la glycémie s’élève rapidement, ce qui entraîne la sécrétion d’insuline, une baisse de la glycémie, une sécrétion des hormones de stress. Selon une autre étude, les personnes sujettes à la dépression saisonnière aggravent leur problématique, car elles présentent une attirance pour le sucré. Le mécanisme invoqué est que si l’ingestion modérée de sucre améliore l’humeur, l’absorption à de plus fortes doses a l’effet contraire.
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