Le fructose est le principal moteur du diabète type 2 par Paul Benkimoun

 

 

Article paru dans le Journal «  Le Monde »

Ecrit par PAUL BENKIMOUN JOURNALISTE DANS LE JOURNAL « LE MONDE » Rubrique Santé

Paul Benkimoun indique dans “Le Monde” que « les sucres ajoutés aux aliments et boissons, en tout premier lieu le fructose, font le lit du diabète de type 2.

Publiée en ligne dans les Mayo Clinic Proceedings, une analyse des données existantes effectuée par des chercheurs américains est catégorique ». James DiNicolantonio, du Saint Luke’s Mid America Heart Institute (Kansas City), et ses collègues écrvent ainsi qu’« il existe un énorme corpus de preuves scientifiques, de données d’observation et de résultats d’essais cliniques qui suggèrent que le fructose ajouté – même par rapport à d’autres sucres – est le principal moteur du développement du diabète et de ses conséquences ». Les auteurs soulignent en outre que selon la littérature scientifique, « l’ajout de fructose – que ce soit sous forme de saccharose ou de sirop de maïs à haute teneur en fructose – est associé à une série d’effets biologiques indésirables chez l’homme comme chez l’animal ».

 Paul Benkimoun note que « ces données pourraient surprendre s’agissant d’un sucre que l’on trouve naturellement dans les fruits, d’où son nom. Mais le problème vient du fait que dans le sirop de maïs à haute teneur en fructose, ce dernier représente près de 50% du poids de l’additif sucré, alors qu’il ne constitue qu’1% du poids d’une pêche mûre ». «

Outre cette faible concentration, la consommation d’un fruit ou d’un légume entiers apporte également de l’eau, des fibres, des antioxydants, qui sont bénéfiques pour l’organisme », poursuit le journaliste.

Paul Benkimoun relève que les auteurs « précisent qu’aux Etats-Unis environ 40% des adultes ont déjà un certain degré d’insulinorésistance et à peu près autant développeront un véritable diabète. En France, 4,6% de la population serait globalement diabétique de type 2 mais l’Inserm considère que ce pourcentage est «largement sous-estimé», car « 20% des personnes diabétiques âgées de 18 à 74 ans ne sont pas diagnostiquées» ». « Or, le rôle des sucres que nous ingérons dans des boissons ou des aliments solides, singulièrement celui du fructose, est déterminant dans le développement de ces anomalies.

Le fructose stimule des modifications métaboliques qui aiguillent les calories vers le stockage dans les cellules du tissu adipeux abdominal », explique le journaliste. Paul Benkimoun observe que « ce mécanisme adaptatif avait toute son utilité pour nos lointains ancêtres qui n’avaient pas un accès facile à des aliments nourrissants et n’avaient accès qu’à des quantités limitées de fructose ». Le journaliste remarque que maintenant que « l’ajout de sucres dans l’alimentation s’est largement répandu, cet avantage s’est transformé en inconvénient. D’autant que les industriels de l’alimentation ont largement eu recours à l’ajout de fructose sous différentes formes ». Paul Benkimoun note enfin que « particulièrement inquiets de la situation dans leur pays, les chercheurs américains affirment » : « Aux niveaux actuels, la consommation de sucre et celle de fructose en particulier […] alimente une épidémie de plus en plus grave de diabète de type 2 ».

 

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THERAPEUTE HOLISTIQUE : NATUROPATHE ENERGETICIENNE ⭐ ORGANISATRICE D'EVENEMENTS COMMUNICATION

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