Le magnésium

“L’Homme est poussière d’étoiles” disait le célèbre astrophysicien Hubert Reeves.

Tant il est vrai que notre corps est constitué des mêmes atomes que ceux qui composent l’écorce terrestre.

En observant de plus près, Marc Henry, Professeur de chimie et de physique quantique à l’Université de Strasbourg, est arrivé à quantifier le contenu d’une cellule en retenant comme unité la Mole dans le tableau ci-contre.

Constatation :

La cellule humaine typique contient plus de 99% d’eau et de 0,54% de minéraux, les acides aminés, lipides, nucléotides, protéines, ARN et ADN et autres polysaccharides se partageant le restant soit moins de 0,30%*. Cela implique que toute substance ingérée par un individu a 99% de chance de rencontrer au sein de notre organisme une molécule d’eau.

Les minéraux les plus importants à l’intérieur de la cellule sont le potassium qui joue un rôle crucial dans la vie cellulaire.

On trouve ensuite le magnésium suivi du chlorure de sodium gouvernant les entrées et sorties d’eau dans la cellule et les ions bicarbonantes contrôlant l’acidité intracellulaire.

Et le fer rendant possible les réactions d’oxydoréduction et l’ion calcium.

Cet élément a fait l’objet d’une multitude d’articles et de publications en étant quelquefois mis « à toutes les sauces ».
On a peut-être fini par en oublier pourquoi le magnésium était si important :

Toutes les cellules vivantes ont besoin d’énergie pour fonctionner et utilisent pour cela une molécule appelée ATP composée d’un sucre, d’une base azotée et d’un condensé de 3 groupements phosphate. Sa formule chimique s’écrit de manière usuelle et simplifiée : ADP + Pi => ATP. Or, dans la cellule, l’ATP est toujours associée à un atome de magnésium et de ce fait, on devrait écrire la formule de l’ATP comme suit 

Ceci nous explique pourquoi le magnésium se retrouve impliqué dans plus de 300 activations et réactions enzymatiques majeures au sein de notre organisme**.

 

Le Magnésium, oui mais lequel ?

 

Comme souvent en matière de minéraux, il n’est pas aisé de s’y retrouver. La teneur en magnésium nommée également charge minérale varie suivant le sel minéral utilisé :

Si un citrate contient entre 15,5% et 16,4% de magnésium, un gluconate n’en contient que 5.4%. La biodisponibilité qui mesure la capacité d’une substance à être assimilée est donc un critère important. L’idéal serait donc d’avoir un sel minéral à forte charge de magnésium sous une forme hautement biodisponible. Mais l’absence de corrélation entre la charge minérale et l’assimilation rend les choses bien plus difficiles…En effet, les sels à forte teneur en magnésium sont « inorganiques », donc à faible biodisponibilité, tandis que les sels facilement assimilables sont peu « chargés » en magnésium.

Article extrait du site : https://www.dplantes.com

Il convient donc de trouver un juste milieu via le Pidolate de Magnésium par exemple, d’ajuster la dose en fonction de ses besoins réels… La clef pour une bonne santé passe par une bonne hydratation accompagnée du maintien de notre réserve minérale.

Philippe Mathelet, conférencier et auteur des livres « Minéraux et corps humain : le lien simple », « Alimentation & santé au quotidien : les idées fausses » et « Plantes et santé au fil des saisons », est également thérapeute et conseiller en produits naturels.

 

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