Le concombre fruit de l’été

Le concombre, fruit de l’été

Le concombre se consomme essentiellement cru en salade.
Nous verrons qu’il est une source importante de vitamines.
Dame nature encore une fois nous gratifie le concombre de nombreuses vertus.

L’été s’installe avec des chaleurs records. Alors difficile de se dire que l’on va cuisiner, allumer le four. C’est le temps des salades et des plats légers. Le concombre est le légume d’été par excellence. Rien de tel pour s’hydrater puisqu’il est composé de 95% d’eau.

La petite histoire du concombre

Le concombre serait originaire du nord de l’Inde,  plus précisément des contreforts de l’Himalaya il s’est ensuite propagé vers la Chine et le Moyen Orient. Le concombre est cultivé depuis plus de 3000 ans en Asie occidentale.

Les égyptiens le cultivaient sur les bords du Nil. Ils en étaient de grands consommateurs et le proposait en offrande à leurs Dieux.
Les Hébreux quant à eux, l’importèrent en Terre Promise.

Les Grecs et les Romains quant à eux étaient friands du concombre. Pline l’Ancien rapporte dans ses écrits, que l’empereur Tibère, en consommait quotidiennement et que les jardinier le faisait pousser sous cloche afin d’accélérer  leur croissance. Il ne ressemble pas au concombre que nous connaissons aujourd’hui mais plutôt à un cornichon et se consomme avec du miel ou du vin de paille.

C’est au XIe siècle qu’il apparaît en France, dans le Capitulair de Villis (qui répertorie les légumes cultivés dans les jardins du monastère sous Charlemagne) lorsque Charlemagne en ordonne la culture dans ses jardins.

Concombre hollandais

Au XVII siècle, la classe bourgeoise l’apprécie car c’est un légume non rassasiant, il est bien évident que les paysans avec le rude travail qu’ils effectuent au champ ce légume n’est guère nourrissant pour eux.

À cette époque également, La Quintinie, jardinier en chef de Versailles, en fera pousser sous serre. Louis XIV adorait le concombre, cuit, farci et en potages.
Sa saveur était beaucoup plus amer que de nos jours.

Un peu de Botanique

Concombre court épineux

Le concombre, (Cucumis sativus) plante potagère rampante fait partie de la famille des Cucurbitacées comme la courge et le melon. C’est un fruit consommé comme un légume. Sa pleine saison va de juin à octobre. Voilà pourquoi on le trouve en été.

Il existe plusieurs types de concombre :

  • Le concombre hollandais à l’écorce brillante avec un petit rétrécissement au bout. Il n’a pas d’amertume et est sans graines
  • Le concombre épineux, court avec l’épiderme mat et  et surface rugueuse. En bouche, il offre une chair granuleuse et un peu amère. Deux variétés de concombres épineux : le Marketer 20 cm de long environ et le Généreux.
  • Mini concombre

Le mini concombre, court à la peau lisse et brillante. il ne contient pas de graines. Il est peu consommé en France.

Comment pousse-t-il
Le concombre est aujourd’hui cultivé à grande échelle et consommé à travers le monde pour ses propriétés bénéfiques pour la santé et gustatives.

En France nous en consommons environ, 1,8kg par an et pas personne. La production est essentiellement cultivée sous serre (95%) . Pour la récolte estivale on commence à planter de février à Mai en pleine terre. Le reste du temps la culture se fait hors sol, dans des substrats composés de roches volcaniques ou de fibres organiques naturelles. Une technique qui permet d’améliorer le rendement. Cela permet de vendre des concombres précoces dès février, et ce qui permet de concurrencer les concombres en provenance d’Espagne.

Plus d’1/3 des concombres cultivés en France viennent du Val de Loire, (Orléans et Nantes) . Le Sud  (Bouches du Rhône, Pyrénées Orientales)  et l’est avec la Lorraine , Champagne Ardennes et Bourgogne.

La Chine est le premier producteur mondial

Que contient le concombre

Concombre marketer

Le concombre est un fruit peu calorique composé de 95% d’eau. Il ne compte qu’une dizaine de calories aux 100 grammes, ce qui en fait un allié  par excellence.
Il contient beaucoup de fibres : 0,75 g aux 100 g. Elles se composent de celluloses et d’hémicellulose, polysaccharides et pectines.

Le concombre a des propriétés antioxydantes …à condition de ne pas l’éplucher ! Les études montrent en effet que la peau du concombre contient des composés phénoliques ayant une légère activité antioxydante. Les antioxydants permettent de neutraliser les radicaux libres du corps jouant ainsi un rôle de prévention contre les maladies cardiovasculaires et certains cancers et dans ce cas préviendraient également contre le cancer de la prostate.

Une source importante de vitamines et de minéraux.

Vitamine B3 : importante dans la production d’énergie, elle participe également au processus de formation de l’ADN (matériel génétique), permettant ainsi une croissance et un développement normaux

Vitamine B5 ou acide pantothénique : qui une fois dans l’organisme se transforme en coenzyme A et agit sur le système nerveux et les glandes surrénales, on l’appelle aussi « vitamine antistress ».Elle participe également à la formation et à la régénération de la peau et des muqueuses, au métabolisme des lipides et jouerait un rôle essentiel dans les mécanismes régulateurs de l’adrénaline, de l’insuline et de la porphyrine (un précurseur de l’hémoglobine).

Vitamine B9 : joue un rôle essentiel dans la fabrication de toutes les cellules de notre corps, dont la production de notre matériel génétique, le bon fonctionnement du système nerveux et immunitaire. Les folates jouent également un rôle dans le processus de division cellulaire.

Vitamine C : le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses proprié tés antioxydantes. Elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.

Vitamine E : un antioxydant très important, protecteur des cellules du corps, notamment les globules rouges et les globules blancs (cellules qui font partie du système immunitaire).

Vitamine K : joue un rôle essentiel dans la coagulation sanguine. Elle participe aussi à la formation d’une protéine de l’os : l’ostéocalcine et retarde l’apparition de l’ostéoporose en maintenant le calcium dans les os.

Concombre le généreux

Calcium : joue aussi un rôle important dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la contraction des muscles, dont le cœur.

Cuivre :  en tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Fer : toutes les cellules de notre corps sont composées de fer. Il est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang et joue un rôle important dans la fabrication de nouvelles cellules, des hormones et des neurotransmetteurs.

Magnésium : le « sel antistress ». Assure un bon équilibre nerveux et régularise l’excitabilité musculaire. Une carence favorise la fatigue, l’anxiété, l’insomnie, la constipation et la spasmophilie. Très utile à l’être humain car il participe au développement osseux, à la construction des protéines, les dents et le système immunitaire.

Potassium : important pour la croissance et l’entretien des cellules. Indispensable au système nerveux et à la contraction musculaire normale – y compris le muscle cardiaque. Le potassium est également un électrolyte qui aide à équilibrer les fluides du corps humain, important pour maintenir une bonne pression artérielle.

Zinc : joue un rôle important dans le cadre des réactions immunitaires, de la fabrication du matériel génétiques, de la cicatrisation des plaies et du développement du fœtus.

Les bienfaits du concombre sur notre santé

Bienfait pour notre peau.
Le concombre notamment sa peau utilisée dans les traitements esthétiques contient une grande quantité d’acides caféiques et ascorbiques ainsi que de la vitamine C. Ceux-ci ont des propriétés anti inflammatoires et apaisent les irritations de la peau.
Il s’applique directement sur l’épiderme.

On peut également déposer des tranches de concombre sur les yeux, pour les apaiser et soulager les irritations. Il apporte élasticité et fermeté à l’épiderme.
Le concombre aide à combattre, le psoriasis et l’eczéma.

Coup d’éclat à votre peau
Le concombre peut par ailleurs être utilisé en masque, mélangez des petits morceaux de concombre avec de la crème fraîche et une cuillerée de miel. Mixez. Laissez poser quelques minutes sur le visage. Bien rincer.

Action sur les tissus
La silice présente dans le concombre offre des propriétés bénéfiques pour la santé
La silice est la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2) qui entre dans la composition de nombreux minéraux. La silice est naturellement présente dans le corps humain, notamment dans les principaux tissus de soutien comme les muscles, les os ou les cartilages. Elle a la la capacité de renforcer les tissus connectés du corps, c’est-à-dire les muscles, les ligaments, les tendons, les cartilages et les os.
La silice est un excellent anti-inflammatoire qui réduit la quantité d’acide risque dans le corps et soulage les personnes souffrants d’arthrite.
Elle aide à garder une peau saine et est donc présente dans de nombreuses crèmes qui traitent l’acné et les maladies cutanées.

Sphère cardiovasculaire.
La peau du concombre contient une protéine appelée peroxydase. Cette protéine pourrait réduire le cholestérol et les triglycérides et donc diminuer le risque de maladies cardiovasculaires (2). Elle aurait également des vertus anti-diabète par diminution du glucose sanguin et serait capable de protéger certains tissus de l’oxydation. La Vitamine K et le potassium présents dans le concombre jouent également un rôle important dans le bon fonctionnement et le maintien de la santé cardiovasculaire en préservant les muscles, le coeur et les reins.

Sphère digestive
La peau du concombre renferme de la pepsine, une substance qui facilite l’assimilation des aliments et facilite donc la digestion et le transit.

Anti-cancer
La cucurbitacine présente dans le concombre a des vertus anti-cancer. Cette substance a des vertus anti-inflammatoires qui permettent de diminuer le développement des cellules cancéreuses.
Les anti-oxydants également présents sont efficaces pour la protection des radicaux-libres.

Protection du cerveau
Le concombre contient de la fisétine, un flavonol anti-inflammatoire qui joue un rôle important dans la santé cérébrale. Des études ont montré que la fisétine prévient des troubles progressifs de mémoire et d’apprentissage, chez des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Le stress
Le concombre permet de lutter contre le stress et l’angoisse.
Le concombre est riche en pyridoxine, une vitamine qui a fait ses preuves pour lutter naturellement contre le stress et l’anxiété.

Contre la mauvaise haleine
Des substance photochimiques présentent dans le concombre ont la propriété d’éliminer les bactéries au niveau de la bouche responsable de la mauvaises haleine.

Excellent pour la rétention d’eau, grâce au potassium. Le potassium est un électrolyte qui aide à équilibrer les fluides du corps humain, important pour maintenir une bonne pression artérielle.

Diabète
Le concombre contient une hormone utilisée par le pancréas pour fabrique l’insuline. Les personnes atteintes de diabète en consommant du concombre peuvent réduire le taux de glucose dans le sang.

Pour conclure, le concombre, renforce nos défenses immunitaires, protège des rhumes, aide à éliminer les toxines, est peu calorique mais apporte une sensation de satiété, et retarde le vieillissement de la peau.

Mise en garde

Le concombre n’est pas recommandé en cas de colite et de syndrome du côlon irritable en raison de sa forte teneur en fibres insolubles.
Consommé de façon excessive, il pourrait causer une indigestion et un gonflement de l’abdomen, et son utilisation chez les personnes allergiques n’est pas recommandée.
Pour les femmes enceintes, il est considéré comme sûr tant qu’il est consommé avec modération.

Syndrome d’allergie orale
Le concombre peut entraîner des réactions allergiques à certaines protéines végétales chez certaines personnes. Ce phénomène peut toucher certains sujets allergiques au pollen. On doit cette réaction au syndrome d’allergie orale (SAO) qui touche plusieurs fruits, légumes et noix. Démangeaisons et sensations de brûlure font leur apparition près de la bouche lorsque le concombre est ingéré. Les symptômes peuvent disparaître en quelques minutes. Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin traitant qui pourra vous adresser à un allergologue, afin de déterminer la cause de la réaction et les éventuelles mesures de précaution à prendre.

Article extrait du site 

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