Une nouvelle méta-analyse iranienne confirme les propriétés du vinaigre contre l’hypertension et donne des indications concernant la posologie. Un bienfait santé supplémentaire pour ce condiment quotidien.
Le vinaigre est connu pour être un véritable alicament : antimicrobien, bon pour la régulation de la glycémie et du cholestérol, il pourrait même s’avérer intéressant contre l’hypertension ! Pour vérifier cette dernière allégation thérapeutique, une équipe de chercheurs iraniens s’est basée sur quatre études randomisées comprenant 300 patients.
Si les résultats de leur méta-analyse, publiée récemment dans la revue Complementary Therapies in Medicine, ont bien confirmé l’effet bénéfique de la consommation de vinaigre sur l’hypertension, ils ont aussi permis aux chercheurs de déterminer une posologie potentiellement efficace. Ainsi, une prise de vinaigre de 30 ml par jour, soit deux cuillères à soupe, entraînerait une baisse significative de la pression systolique (jusqu’à 3,25 mmHg) et de la pression diastolique (jusqu’à 3,33 mmHg). Cette baisse serait proportionnelle à la quantité de vinaigre consommé quotidiennement, et ce jusqu’à ce seuil de 30 ml, qui est également celui à ne pas dépasser afin d’éviter certains effets indésirables (problèmes d’émail dentaire, troubles de la digestion…).
Selon les chercheurs, les bénéfices observés seraient dus à l’action de l’acide acétique (un composant de tous les vinaigres) sur la pression artérielle. En effet, cet acide améliorerait l’absorption du calcium par l’organisme, supprimant ainsi les dépôts de ce minéral sur les parois artérielles. De plus, il réduirait l’activité de la rénine, une enzyme qui contracte les vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle.
ARTICLE EXTRAIT DU SITE ALTERNATIVE SANTE
Si les chercheurs ne s’attardent pas sur le type de vinaigre testé (une seule des études précisait que le condiment était du vinaigre de cidre), ils rappellent néanmoins les nombreux bénéfices de ce précieux mélange d’acide acétique, de peptides, de vitamines et de polyphénols. Ces derniers, particulièrement présents dans les vinaigres de cidre et de grenade, favoriseraient fortement la fonction endothéliale (dont l’endommagement entraîne notamment un rétrécissement des artères) par leurs effets anti-inflammatoires et antioxydants. Ils stimuleraient également la production d’oxyde nitrique qui permet au corps de réguler la pression artérielle à la baisse. De quoi nous encourager à consommer du vinaigre à toutes les sauces !