Contre la toux, utiliser miels miels et tisanes

Toux sèche ou grasse :
préférez le miel et les tisanes aux médicaments antitussifs

Toux grasse ou sèche avec les premières températures négatives ? Évitez les médicaments et sirops antitussifs qui n’ont pas démontré plus d’efficacité que du miel ou une tisane et ont, en revanche, des effets indésirables bien connus…

Comme le rappelait en avril dernier la revue Prescrire1, « pour soulager une toux liée à une infection respiratoire aiguë, aucun médicament n’a une efficacité démontrée nettement meilleure que des mesures autres que médicamenteuses ».

Ce conseil s’applique à tous les types de toux, sèches ou grasses, et ce même si celle-ci dure plusieurs jours, voire plusieurs semaines. En revanche, d’autres symptômes comme des douleurs thoraciques, une forte fièvre ou un essoufflement important doivent vous alerter et vous pousser à consulter.

Des effets indésirables « disproportionnés »

Le journal précise la liste des médicaments antitussifs « à éviter » qui « exposent à des effets indésirables disproportionnés ». Y figurent :

  • Certains fluidifiants contre la toux grasse à base d’ambroxol (comme le Surbronc Expectorant Ambroxol) ou de bromhexine (comme le Bisolvon).
  • Certains sirops contre la toux sèche contenant de la lévodropropizine ou de la pentoxyvérine (comme le Clarix toux sèche pentoxyvérine 0,15 %).
  • Certains antitussifs dérivés de l’opium dédiés aux toux sèches comme le Padéryl contenant de la codéine.
  • Certains antitussifs contenant des molécules antihistaminiques: la chlorphénamine, la diphénhydramine (Actifed rhume jour et nuit), l’oxomémazine (Toplexil) et la prométhazine (Phénergan).

Comme l’explique la revue, les fluidifiants contre la toux grasse n’ont « pas d’efficacité clinique démontrée » supérieure à celle d’un placebo, et ils exposent à des réactions allergiques et cutanées « graves, parfois mortelles ». Idem pour les antitussifs dérivés de l’opium dédiés aux toux sèches qui peuvent générer, eux, nausées, vertiges, vomissements mais aussi somnolence et dépendance.

Enfin, les antihistaminiques engendrent très fréquemment de la somnolence, et fréquemment des vertiges, des insomnies, des nausées, de la fatigue ou de la nervosité, voire, dans certains cas rares, des palpitations ou des troubles du comportement.

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Miel, sirop de fruit ou tisane de thym en première intention

Il semble en effet inutile de s’exposer à ces risques d’effets indésirables sachant que le miel, un simple sirop de fruit ou une tisane de thym sont tout simplement « les premiers traitements à proposer », comme l’explique Prescrire.

Article extrait du Magazine Alternative Santé 

Dans un article paru récemment à ce sujet sur son blog, le médecin généraliste Jean Doubovetzky précise en effet que « la toux est sensible aux placebos ». Par exemple, un essai clinique nous montre que l’on parvient à la diminuer de 7 % uniquement avec de l’eau, et de 50 % dès qu’une gélule placebo (ne contenant aucun ingrédient actif) est proposée en plus du verre d’eau.

S’il vaut mieux favoriser un peu de miel pur en cas de toux (sauf chez l’enfant de moins d’1 an), une étude récente2 montre également que les bonbons, pastilles et gouttes au miel ont une activité antibactérienne et anti-inflammatoire intéressante en cas de toux hivernale.

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