Une pilule au gout amer

Ça fait maintenant un moment que nous alertons nos lecteurs quant aux risques de la prise inconsidérée des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) comme l’oméprazole, des médicaments prescrits pour les brûlures d’estomac ou les reflux acides et dont pas moins de 60 millions de boîtes sont vendues en France chaque année.

Article extrait du magazine Alternative Santé https://www.alternativesante.fr/reflux-gastro-oesophagien/les-ipp-tuent-4-des-consommateurs

En 2017, on évoquait notamment les risques significativement accrus de cancer de l’estomac

  • En 2019, le risque d’insuffisance rénale chronique ou terminale
  • Et voilà qu’une nouvelle étude de grande ampleur vient démontrer que la prise de cette classe médicamenteuse pour une période de plus de trois mois génère un risque accru non négligeable de décès. Le pire, c’est que, dans de nombreux cas, la prescription de ces médicaments ne se justifie pas d’un point de vue médical. Selon une étude de l’Assurance maladie de 2009, 15 % de ces médicaments étaient alors prescrits en dehors de leur indication. Et selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), pour 80 % des 4 millions de personnes à qui l’on a prescrit ces médicaments en 2015 pour prévenir ou traiter des ulcères dus à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), la prescription ne se justifiait pas…Et si les médecins ne respectent pas assez bien les recommandations officielles, on peut imaginer que le mésusage n’est pas en reste du côté des patients, qui peuvent accéder depuis 2009 à ces médicaments en vente libre.

    Bref : que de risques sous-estimés et surtout évitables !

    Saviez-vous par exemple que, contre le reflux gastro-œsophagien, le régime méditerranéen marchait mieux que les IPP ? Il existe aussi des réponses naturelles qui, si elles ne peuvent pas tout, aident singulièrement les personnes touchées par brûlures d’estomac ou reflux, y compris en cas d’infection à Helicobacter pylori.

  • Les scientifiques estiment cette situation « alarmante » et appellent à une modération de la prescription de ces médicaments, notamment au niveau de la durée du traitement. Comme ils le rappellent : « Toutes les études disponibles prouvent que l’utilisation à long terme des IPP est associée à des événements indésirables graves, notamment un risque accru de mortalité toutes causes confondues . »Rappelons qu’en France, les IPP sont prescrits en grande quantité (près d’un quart des Français en ont consommé en 2015 selon une étude de l’ANSM ) et souvent de manière injustifiée. En effet ils sont souvent utilisés à tort en prévention des ulcères dus à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez des sujets considérées comme “non à risque”, ou en cas de dyspepsie fonctionnelle.” Bien que les IPP soient généralement bien tolérés à court terme, leur utilisation au long cours n’est pas sans risque “, rappelle l’agence.

     

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    Prenez soin de vous,
    Alternative Santé

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