Chers lecteurs, Message d’Alternative Santé magazine
Nous souhaitions vous informer de quelques difficultés que nous rencontrons depuis près d’un an. Depuis le début de la pandémie, les géants d’internet exercent au nom de la lutte contre la « désinformation » une censure croissante sur les contenus informationnels considérés comme déviant de l’orthodoxie médicale (médecines douces, remèdes naturels, etc.) ou exprimant des points de vue critiques sur les mesures sanitaires.
Mais il semblerait que cette politique de lutte ait quelques failles et produise des dégâts collatéraux : en tout cas, elle nous touche de plein fouet.
Nous pensons qu’il est devenu vital de vous informer des difficultés que nous rencontrons dans l’exercice quotidien de notre métier. Une fois n’est pas coutume, nous allons vous dévoiler l’envers du décor.
En décembre dernier, le principal moteur de recherche d’internet a modifié son algorithme sur les questions de santé. Résultat immédiat : alors qu’il était stable et même en forte hausse durant les mois précédents, le nombre de visiteurs sur notre site internet a chuté de 60 % en trois jours.
De plus de la moitié. En trois jours.
Notre trafic n’est, depuis, jamais remonté.
Pourquoi ? Impossible de la savoir, car ce moteur de recherche qui a le quasi-monopole de la recherche sur internet (+ de 90 % des recherches en France), divulgue au compte-goutte les « secrets de fabrication » qui nourrissent son intelligence artificielle. Et bien sûr, aucun recours n’est possible face aux décisions de cette entreprise privée.
Faites le même test que nous avons fait hier : tapez dans votre barre de recherche « alternative santé » et le nom du virus qui paralyse le monde depuis deux ans. Vous constaterez que, à part la mention de notre rubrique dédiée au thème, aucun des plus de 80 articles que nous avons consacrés à cette question ne se trouvent dans les huit premières pages de recherche.
Aucun.
Pourquoi ? On ne sait pas.
Notre ligne éditoriale n’a pourtant jamais changé, nous continuons à analyser les évènements et recherches scientifiques en nous appuyant sur des sources fiables que nous ne manquons pas de citer. Nous essayons de nous poser les bonnes questions, sans filtres, mais toujours de manière collégiale au sein de la rédaction. Nous pesons nos mots.
Sur les réseaux sociaux, on constate la même chose. Nos posts n’ont heureusement jamais été supprimés d’office (sauf une fois, pour un article sur l’importance de la vitamine D en ce moment, s’appuyant également sur de nombreuses références scientifiques…), mais semblent beaucoup moins relayés. Alors que le nombre de nos « fans » ne cesse d’augmenter sur lesdits réseaux sociaux, celui du nombre de personnes qui voient passer nos articles dans leur fils d’actualité ne cesse, lui, de diminuer… Pourquoi ? on ne sait pas. S’agit-il de shadow banning, cette pratique qui consiste à limiter l’audience d’une personne par la magie des algorithmes tout en maintenant l’apparence du pluralisme ? Peut-être, impossible d’en avoir le cœur net.
Même notre newsletter hebdomadaire est impactée par le « climat actuel ». Nous constatons régulièrement que lorsque nos lettres d’information contiennent des mots perçus comme « à risque », elles n’arrivent tout simplement pas à leurs destinataires ; c’est-à-dire à vous, nos abonnés, qui ont fait le choix de nous lire ! C’est ainsi que deux grands opérateurs mails ont récemment décidé, d’autorité, que vous ne deviez pas lire une de nos lettres concernant les [insérer un mot qui rime avec tocsins]. Si exactement la même lettre vous avait été envoyée par un grand quotidien national, l’auriez-vous reçu ? Très probablement. Les opérateurs, qui décident pour vous de ce que vous pouvez lire ou non, appellent ça pudiquement la « délivrabilité ».
Sommes-nous donc dorénavant interdits d’utiliser certains mots, au risque que vous ne receviez tout simplement pas nos emails ? Va-t-il bientôt falloir communiquer avec vous en morse pour que les informations importantes qu’on souhaite vous transmettre ne soient pas « bloquées pour votre bien » ?
Que ce soit sur les moteurs de recherches, les réseaux sociaux ou les newsletters, il semblerait que certains médias soient plus légitimés que d’autres. Les médecines naturelles n’ont certes jamais été mises à l’honneur, encore moins dans cette période, mais de là à être mis à l’index et sanctionnés aussi durement, nous ne nous y attendions pas. Face à ce qui ressemble furieusement à une mise en quarantaine forcée, nous sommes déterminés, mais disons-le franchement un peu épuisés et surtout très inquiets…
Sommes-nous en train de payer chèrement notre indépendance et notre liberté de ton ? Une chose est certaine : depuis la naissance d’Alternative Santé il y a une trentaine d’années, en tout cas jamais la pression à « rentrer dans le rang » n’a été si forte.
Nous voulons tenir envers et contre tout, mais nous ne pouvons pas le faire sans vous.
Comment nous aider concrètement ?
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