La résine de plusieurs espèces d’arbres du genre Boswellia est exploitée sous le nom d’encens ou d’oliban. En médecine traditionnelle africaine, chinoise et indienne, elle est utilisée pour ses propriétés puissamment anti-inflammatoires et antalgiques. En Occident, la phytothérapie préconise également l’encens pour soigner les maladies inflammatoires chroniques (arthrose, colites, asthme…) et atténuer leurs douleurs. Une équipe de scientifiques vient d’ajouter un grand coup d’encensoir puisqu’elle recommande l’usage du remède végétal en cancérologie. Selon les chercheurs, sa propriété antitumorale serait due à son action contre l’inflammation et à sa faculté d’induire l’apoptose des cellules cancéreuses. L’encens a déjà été testé avec succès dans le traitement de la leucémie, du cancer de la prostate et des tumeurs malignes du cerveau. (Archives in Cancer Research, 2016 ; 4 :1-5)
Source Néo Santé N°58