Dans le temps, on avait le réflexe d’envoyer les malades à la montagne et de nombreux sanatoriums furent implantés en région montagneuse. Et moult sportifs professionnels s’y préparaient à la compétition. Pourquoi sous-estime-t-on aujourd’hui les vertus de l’altitude alors que la science les confirme amplement ? En 2013, une recherche coréenne a montré que la pratique du ski était très bonne pour le moral et que le bien-être général des skieurs était supérieur. L’année suivante, une étude sur des soldats américains révélait que les personnes en surpoids séjournant en haute altitude avaient moins de risque de basculer dans l’obésité. Cette fois, des chercheurs de l’Université du Colorado ont envoyé 21 volontaires dans un camp situé à plus de 5.000 m dans les Andes boliviennes. Ils les ont ensuite ramenés au niveau de la mer pendant deux semaines puis renvoyés en hauteur tout en observant leurs performances et en analysant leurs paramètres sanguins. Indépendamment de la fabrication de nouveaux globules rouges, qui prend des semaines, ils ont trouvé de nombreux changements qui affectaient en quelques jours la façon dont l’hémoglobine accroche les molécules d’oxygène. Comme les globules rouges vivent environ 120 jours, ces changements peuvent persister pendant plusieurs mois. (Source : LaNutrition.fr)
Source Néo Santé N°62