La maladie de Parkinson en lien avec les intestins

Cette fois, le doute n’est plus permis : la maladie de Parkinson n’est pas sans rapport avec ce qui se passe dans le ventre de ses victimes. Selon une étude menée à l’Institut Karolinska, un centre de recherche médicale suédois, l’affection dégénérative du cerveau prend sa source dans l’intestin et se propage ensuite via le nerf vague, lequel traverse tout l’abdomen et remonte vers l’encéphale. L’étude démontre que si le nerf vague est coupé par une intervention chirurgicale appelée vagotomie (NDLR : avec un « M » et non un « N », ne pas confondre avec la vagotonie), il y aurait moins de risque de développer la maladie. Chez ceux qui ont subi une vagotomie totale, la probabilité de contracter Parkinson est réduite de 40 % par rapport à ceux dont le nerf vague est intact. Pour les chercheurs, ces résultats sont la preuve irréfutable que la maladie commence bien dans l’intestin. À l’appui de leurs conclusions, ils soulignent d’ailleurs que les patients se plaignent très souvent de problèmes gastro-intestinaux avant que leurs neurones manifestent les premiers signes de défaillance.

Pareille découverte est assez réjouissante : il est désormais démontré qu’une maladie mentale est étroitement reliée à ce qui se passe dans la cavité abdominale, autrement dit que le cerveau cérébral est bien connecté à l’intestin, lequel est qualifié à juste titre de « deuxième cerveau ». Avec une telle avancée, il est à souhaiter que la recherche se penche également sur la dimension somatique d’autres maladies psychiques comme l’autisme, la dépression ou la maladie d’Alzheimer. Il semble particulièrement évident que la dégénérescence neuronale pourrait être efficacement combattue par des réformes alimentaires et/ou par la consommation de produits probiotiques capables de rééquilibrer le microbiote. Ce sont des pistes thérapeutiques déjà explorées avec un certain succès et qui demandent à être approfondies. D’autre part, l’étude suédoise est publiée au moment même où d’autres chercheurs viennent de confirmer l’association entre la maladie de Parkinson et l’exposition aux pesticides. Selon cette nouvelle recherche épidémiologique, la fréquence de Parkinson ne serait pas seulement plus élevée chez les cultivateurs qui pulvérisent des biocides chimiques, mais également parmi la population rurale soumise à cette pollution pernicieuse. Si cela se vérifie, cela voudrait dire que les toxiques agricoles sont encore plus nuisibles qu’on le pensait pour le cerveau. Plus que jamais, la santé des neurones cérébraux semble reliée à celle des neurones ventraux.

Ce qui est beaucoup moins réjouissant, c’est que la piste intestinale débouche déjà sur une funeste approche allopathique du problème. En effet, deux chercheuses françaises viennent de publier une étude montrant qu’un antibiotique, la doxycycline, serait capable de réduire l’action d’une protéine, l’a-synucléine, qui s’accumule dans le cerveau et qui est impliquée dans la progression de la maladie de Parkinson. Dans certains laboratoires, on va donc tenter de contrer chimiquement un processus favorisé par un facteur de risque d’origine chimique. Cherchez l’erreur ! Ce qui est encore moins encourageant, c’est que l’étude suédoise va sans doute être récupérée pour attribuer à la maladie de Parkinson une causalité infectieuse d’origine intestinale. Et si on voyait les choses autrement ? En amont de leurs symptômes gastro-intestinaux, les parkinsoniens sont émotionnellement affectés par un conflit de type relationnel, dans une tonalité d’impuissance à échapper au stress. Comme l’a observé le Dr Hamer, les tremblements caractéristiques de cette pathologie ne se produisent pas la nuit, ce qui indique bien qu’ils sont la solution biologique d’un conflit réactivé durant le sommeil, à travers les rêves. La zone cérébrale impactée se situe dans le cortex frontal gauche. En découvrant que la protéine a-synucléine emprunte le nerf vague et que la section de ce dernier réduit les troubles de motricité, la  recherche ajoute beaucoup de crédit à cette explication psychosomatique. Hélas, il est à craindre que la médecine conventionnelle persévère dans sa myopie matérialiste.

 

Y. R.

Neo Santé N°68

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