« Moi, Julie, jambe polio », écrit par Philippe Crinelli édité chez l’Harmattan.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon récit de vie « Moi, Julie, jambe polio », édité chez l’Harmattan.
Cet écrit a pris sa source dans les émotions que j’ai ressenties à la suite d’un grave accident de moto que j’ai eu il y a deux ans et qui m’a conduit à passer plus de deux mois en centre de réadaptation, émotions que j’ai commencées alors à retranscrire par écrit et qui sont devenues un récit de vie.
Le plus étonnant, dans cet écrit, est qu’il est conté à la première personne du singulier, par « Julie », ma jambe atteinte de polio à l’âge d’un an, et seul membre sorti indemne de l’accident. Et Julie, elle en avait beaucoup à dire, à me dire. Cette expérience d’écriture a été une vraie thérapie, où plus d’une fois, mes doigts se sont mis en lien direct avec mon inconscient, pour court-circuiter toutes les barrières de mon ego qui a toujours su éviter de regarder où ça fait mal.
En donnant enfin la parole à « Julie », j’ai pu (re)connaître l’importance cruciale qu’elle a eu dans la construction de l’homme que je suis, en étant la source-même de l’énergie de vie qui m’anime.
J’aimerais vous inciter à lire cet ouvrage, car, quelque part, il parle un peu à chacun de nous, à cette « Julie » que l’on porte enfouie au fond de soi, qu’elle soit issue d’une blessure physique ou psychique, et que l’on ne veut pas entendre, alors qu’elle a tant à nous dire pour nous aider à avancer dans une plus grande vérité.
Si ce court récit vient à passer dans vos mains, je vous en souhaite alors une bonne lecture…
Merci Julie ! Bien à vous,
Philippe Crinelli
PS: ouvrage disponible sur les plate-formes des grandes librairies ou en commande chez votre libraire préféré…
Jamais abattu par son handicap, Philippe, atteint d’une polio à l’âge d’un an, a appris à tomber et à se relever, et a su faire sa place parmi les hommes pour vivre une vie qui lui va bien. Mais quel prix a-t-il dû payer pour cela ? que s’est-il caché à lui-même ? quel jeu a-t-il joué pour être « normal » ? jusqu’où a-t-il su écouter son « enfant blessé » ?
C’est sur ces points que Julie, sa jambe polio, seul membre sorti indemne d’un grave accident de moto, vient le questionner, saisissant l’opportunité que lui offre cet accident pour faire entendre sa voix, cette « voix intérieure » qui va permettre à Philippe, pour la première fois, de reconnaître sa douleur.
Ce récit, conté à la première personne (« Moi, Julie… »), permet d’explorer les stratagèmes souvent mis en place pour ignorer sa propre blessure, qu’elle soit physique, psychique ou morale, la conséquence d’un accident, d’une maladie, d’un rejet, d’un abandon ou d’une absence d’amour… et offre l’opportunité à chacun, en donnant la parole à sa propre « Julie », d’entendre enfin sa douleur et d’avancer en vérité.