Se sentir jeune allonge la vie
Les personnes âgées qui se sentent 3 ou 4 ans plus jeunes que leur âge décèdent moins rapidement que celles qui se sentent de leur âge ou plus âgées, d’après une étude publiée début janvier dans la revue américaine JAMA Internal Medicine. Au cours d’une période de suivi de 8 ans, le taux de mortalité a été de 14,3 % chez ceux qui se sentaient plus jeunes, 18,5 % dans le groupe ayant l’impression d’avoir leur âge chronologique et 24,6 % chez les participants qui se sentaient plus vieux. Le lien entre la perception de l’âge et la mortalité cardiovasculaire s’est avéré très fort, mais pas avec la mortalité par cancer, ont précisé les auteurs de la recherche.
Émotions & inflammation
Si vous aimez contempler un coucher de soleil, vous extasier devant une toile de maître ou observer un enfant avec ravissement, vous allez tomber moins souvent malade ! Une nouvelle étude parue dans le journal Emotion rapporte en effet que les émotions positives – particulièrement l’admiration et l’émerveillement que nous ressentons face à la beauté de la nature, l’art ou la spiritualité – sont associées à des niveaux plus faibles d’inflammation. Sur les 200 volontaires étudiés par des chercheurs de l’université de Berkeley, ceux qui s’émerveillaient davantage présentaient des niveaux d’interleukine 6 (pro-inflammatoires) nettement plus bas.
Cœur & optimisme
Être optimiste, c’est voir la vie du bon côté grâce à un état d’esprit positif. Mais l’optimisme peut aussi être le garant d’une meilleure santé cardiovasculaire, comme le suggère une étude parue dans Health Behavior and Policy Review. Les chercheurs ont découvert que les personnes optimistes avaient de meilleurs niveaux de glycémie et de cholestérol, un IMC plus sain, de meilleures habitudes alimentaires et qu’elles pratiquaient une activité physique de manière plus régulière. Difficile de distinguer causes et conséquences avec ce genre de recherche, mais les auteurs émettent néanmoins l’hypothèse que la seule attitude mentale influence la manière de réagir aux événements stressants.
Source Néo Santé N°42/43/44