Le safran, écrit par Thomas Franjin, journaliste du magazine “Plantes et Santé”

Savez-vous que nous en sommes en pleine saison de culture du safran ? En effet, cette si précieuse épice est récoltée de fin septembre à début novembre et nécessite pas moins de 150 000 à 200 000 fleurs (Crocus sativus) pour produire un kilo de Safran (les filaments rouges entre les pétales de la fleur). Recueillir autant de fleurs nécessite une main-d’œuvre importante (entre 75 et 200 heures de ramassage) et on comprend rapidement pourquoi le safran est devenu l’épice la plus chère du monde (entre trois et quatre mille euros le kilo).

Si je vous parle de cet or rouge, c’est qu’une étude américaine vient de valider certaines propriétés qu’on lui prête depuis des siècles et qui en ont fait un des trésors de la pharmacopée chinoise. C’est Arnaud Lerch, journaliste pour Plantes & Santé, qui m’en a parlé hier et a relayé l’information dans le prochain numéro à paraître (novembre).

Comme je suis assez impatient de nature, je souhaitais quand même vous faire profiter de cet article en avant-première :

Safran : ça marche !

Une récente revue de la littérature scientifique sur les propriétés du safran nous confirme les vertus pour lesquelles le fameux Crocus sativus attire l’attention des spécialistes de manière croissante depuis trente ans.

Des douze études retenues pour leur sérieux méthodologique (groupe contrôle, études randomisées…), six montrent un effet sur le syndrome dépressif. Quatre d’entre elles montrent un effet très clair quand elles sont comparées à un placebo, et deux d’entre elles montrent un effet équivalent à la prise d’un antidépresseur allopathique.

Notons ici que de nombreuses personnes sous antidépresseurs rencontrent des problèmes de « dysfonction sexuelle », avec des effets sur le moral annulant parfois l’effet escompté dans la prise d’antidépresseur.

Deux études analysées, une sur les troubles de l’érection chez les hommes sous antidépresseurs ou de moindre désir chez la femme sous antidépresseurs, ont montré justement que la prise de safran à hauteur de 30 mg par jour en parallèle de l’antidépresseur allopathique augmentait significativement leur libido (meilleure fonction érectile chez les hommes, plus grande excitation, meilleure lubrification et moindre douleur au rapport chez les femmes).

A la même posologie, on note dans une autre étude de moindres syndromes prémenstruels et niveau de déprime chez les femmes concernées par cette problématique.

Une autre étude montre enfin que la prise de safran (176 mg par jour) permet de réduire les envies de grignotage et entraine une perte de poids chez des femmes en surpoids modéré.

 

Extrait du Magazine Plantes et Santé, article écrit par Thomas Franjin www.plantes-et-sante.fr

contact@info.plantes-et-sante.fr;

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