Une opération chirurgicale n’est jamais anodine puisqu’elle fragilise l’organisme en créant une porte d’entrée pour les microbes. Si le corps n’est pas préparé, s’il est affaibli, il peut alors devenir le terrain d’infections, le plus souvent bactériennes, qualifiées de « nosocomiales » quand elles sont contractées dans un établissement de santé (hôpitaux, cliniques…). Nos conseils pour s’en protéger avec les huiles essentielles.
En France, les « infections associées aux soins » concernent un patient hospitalisé sur vingt, et causent 4 000 décès par an environ selon le ministère de la Santé, ce chiffre tendant à diminuer. Les infections nosocomiales sont caractérisées par le fait que le patient n’est pas infecté au moment de son admission dans l’établissement et qu’elles apparaissent environ quarante-huit heures après son hospitalisation. Elles sont dues à la présence de bactéries qui sont, le plus fréquemment, Escherichia coli, le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) et le bacille pyocyanique (Pseudomonas aeruginosa). Ces germes sont banals et fréquemment présents chez l’homme ou dans la nature. Escherichia coli colonise le tube digestif, la majorité des souches étant inoffensives. Le staphylocoque doré fait partie de la flore cutanée naturelle. Il se développe en particulier sur les muqueuses externes comme les narines. Pseudomonas aeruginosa aime l’humidité, il peut être présent dans les sols mais aussi dans les robinets, les bouchons… Toutes ces bactéries peuvent causer des infections plus ou moins graves, parfois mortelles, selon l’état de santé, le terrain du patient et sa sensibilité aux antibiotiques. Car la plupart d’entre elles sont devenues résistantes à ces médicaments.
Les infections nosocomiales ont donc deux origines : soit le patient s’infecte avec ses propres microbes lors d’une intervention chirurgicale, soit il contracte des bactéries par contact avec un autre malade ou avec du matériel chirurgical ou de soin contaminé. Elles sont donc favorisées par la réalisation d’actes plus ou moins invasifs et par la prise de certains médicaments comme des immunosuppresseurs et, paradoxalement, des antibiotiques qui déséquilibrent les flores. Elles sont aussi intimement liées à l’état du patient, à son âge, à son immunité…
Ma formule pré et postopératoire
Propriétés : Immunostimulante et antibactérienne.
Indications : Soin aromatique à prendre en vue d’une opération chirurgicale programmée.
Voie orale
- HE de cannelle de Ceylan 25 gouttes
- HE d’origan compact 25 gouttes
- HE de palmarosa 25 gouttes
Procédé de fabrication : Mettez les quantités d’HE correspondantes dans un flacon en verre brun de 10 ml préalablement nettoyé. Mélangez et apposez une étiquette décrivant le contenu du flacon et la date de fabrication de la formule.
Posologie : Prenez 2 gouttes du mélange dans une cuillerée à café d’huile d’olive ou dans une gélule, le matin, pendant les 10 jours qui précèdent l’opération ; puis 2 gouttes matin et soir pendant les 5 jours suivants.
Précautions d’emploi : Déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants de moins de 18 ans et aux personnes présentant des affections hépatiques. En cas de prise d’anticoagulants, demandez conseil à votre médecin.
Source Plantes et Santé