« Le cancer est une simple fermentation du sucre ».
La cellule n’arrive pas à digérer le sucre et comme elle n’arrive pas à le digérer, elle grossit, se divise et métastase. Traiter cette mauvaise digestion du sucre, c’est traiter le cancer.
Qui le sait ? Dans son livre Les clés du Cancer, le Dr Laurent Schwartz dévoile la percée historique de la recherche en cancérologie, qui ouvre la voie à de nouveaux traitements. Des traitements simples et non toxiques venant épauler les traitements classiques. Car aujourd’hui, en dépit des moyens énormes engagés dans la lutte contre le cancer, cette maladie reste la première cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme.
« Aujourd’hui, grâce aux travaux des physiciens et mathématiciens, nous pensons avoir compris le cancer ».
C’est un vrai coup de théâtre car de nouveaux acteurs arrivent : les physiciens et les mathématiciens. Ils viennent d’un monde totalement différent de celui des biologistes et des médecins : le monde de la médecine a son langage et sa spécialité, celui de la physique parle avec des équations. Nous n’avons plus de séparation avec d’un côté les bonnes cellules et de l’autre côté les mauvaises cellules. La physique nous parle d’énergie, d’électrons, de protons et de neutrons. Elle nous donne une autre façon de voir le cancer, la biologie et le vieillissement. Avec cette grille de lecture totalement physique, le cancer devient une conséquence d’un excès d’électrons dans la cellule.
Cela implique des conséquences révolutionnaires : les traitements sont possiblement là, et bon marché, avec un autre modèle économique.
Une maladie simple appelle un traitement simple … et pourtant oublié !
Les nouveaux acteurs en cancérologie sont multiples. Il y a évidemment les anticorps que nous propose l’industrie pharmaceutique qui peut-être apporteront quelque chose d’important. Mais il y a aussi d’anciennes molécules, certaines de plus de 100 ans comme :
– Le Bleu de méthylène – 1876
– L’acide lipoïque – 1960
– L’hydroxycitrate – 1960
– Et d’autres composés qui corrigent le fonctionnement de nos centrales cellulaires, les mitochondries.
« Ces anciennes molécules sont potentiellement très efficaces contre le cancer ; en tout cas c’est ce que nous montrent les essais faits sur les cellules et les souris. »
Dans Les clés du cancer, le Dr Laurent Schwartz déroule le récit passionnant des découvertes de son équipe. Il présente une nouvelle compréhension du cancer, avec des pistes de traitement et des conseils de mode de vie.
Laurent Schwartz est cancérologue à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et a été détaché plus de vingt ans à l’Ecole Polytechnique. Entouré d’une équipe de chercheurs, il travaille, pour le bien des malades, au développement de traitements novateurs et non toxiques du cancer. |