Elle est sans doute l’une des découvertes les plus fondamentales dans ce chemin vers la vie. Curieusement, les pays francophones sont les plus réfractaires à la vitamine C. Les américains en consomment régulièrement (mais sans doute surtout chimique et pas suffisamment), et beaucoup de pays dans le monde sont conscients de son importance.
Ce sont les marins des siècles passés qui avaient mis en évidence les besoins en vitamine C, avant et pendant le 19ème siècle. Tout ceci a été ensuite occulté par un certain Louis PASTEUR. Ce dernier voulait promouvoir absolument sa théorie du MICROBISME – pour contrecarrer le Pr. Antoine BECHAMP et ses travaux sur les MICROZYMAS – et son génie du marketing publicitaire a fait le reste. Le MICROBISME considère que toute maladie est causée par une petite bête. Un très grand nombre d’individus, nourrissons, enfants, adultes et vieillards sont aujourd’hui victimes de la méconnaissance qui en résulte pour les besoins en vitamine C.
Il faut bien prendre la mesure du problème. Tout d’abord, prendre conscience que la vitamine C n’est pas une vitamine. Elle n’en a ni la formule chimique, ni les propriétés très particulières. La vitamine C est un aliment essentiel à la vie et à la santé, à ranger à côté des protéines, des glucides et des lipides nobles. Contrairement à la posologie couramment indiquée sur les boîtes ou conseillée par les pharmaciens ou les médecins, il faut en prendre de grosses quantités : de quatre à dix, quinze, vingt grammes par jour ou même plus selon les problèmes que l’on rencontre. Il n’est pas possible de déceler le moindre effet pervers à QUATRE KILOS par jour !
La vitamine C n’a aucun effet nocif. En particulier, elle n’énerve pas, bien au contraire. Elle a tendance à apaiser, et il faut même se méfier en cas de prise importante. On risque de s’endormir au volant ! En cas d’insomnie, la prise de 2 ou 3 grammes au moment du coucher ou d’un éventuel réveil intempestif en cours de nuit peut suffire à faire dormir, sans le moindre effet néfaste comme les somnifères ou autres tranquillisants. Par contre, il convient de faire attention aux doses insuffisantes : beaucoup de gens sont très méfiants lorsqu’on leur propose des doses importantes de vitamine C. Et ils préfèrent commencer par de petites doses en se disant qu’ils augmenteront progressivement. Ces personnes n’augmenteront jamais la dose, parce qu’elles se retrouvent dans un état d’excitation et d’énervement très inconfortable qu’ils attribuent à la vitamine C.
En fait, le processus est simple : l’organisme est tout heureux de trouver quelques molécules qui lui manquent habituellement et qui lui sont pourtant indispensables. Mais il n’en a pas suffisamment pour que l’effet apaisant (relèvement des niveaux de tolérance au stress) devienne appréciable. En pareil cas, le ressenti de « manque » devient plus aigu encore et peut réveiller des troubles hépatiques ou biliaires. Le patient se retrouve avec des maux de ventre, des ballonnements et des éructations désagréables. La vitamine C agit à tous les niveaux de l’organisme. Ce qui est normal puisqu’elle est un ALIMENT.
Au niveau microscopique, en biologie, la vitamine C apporte aux MICROZYMAS le terrain indispensable (acide et réduit) pour bâtir ou rebâtir les organes déficients, les tissus endommagés, les cellules et même les cellules nerveuses qui ne seraient pas renouvelables d’après la médecine conventionnelle. Elle est donc un précieux outil pour la guérison, la cicatrisation, la réparation. C’est vrai pour les cellules, pour les fibres élastiques, pour l’os, les dents et tout le tissu conjonctif. Elle évite l’excès des processus de cicatrisation (par exemple les déformations articulaires par reconstitution anarchique de l’os lorsqu’il y a eu dévalorisation, ou les cicatrices chéloïdes énormes pour les plaies cutanées, etc., et rend ainsi les proliférations microbiennes moins importantes. (Les microbes ne sont pas transmis par contagion, mais fabriqués par les MICROZYMAS pour « poncer » les zones réparées, ou bien opérer des opérations chirurgicales spontanées et naturelles quand il le faut).
Au niveau du stockage, il est dit quelle est éliminée rapidement par les urines. C’est faux. On en retrouve certes dans les urines : la dose normale pour « protéger » les voies urinaires. Mais on retrouve surtout sa forme oxydée, c’est à dire les molécules qui, à l’occasion de leur passage au cœur des cellules de l’organisme, ont rempli leur principale mission qui est l’élimination des fameux radicaux libres. La vitamine C non oxydée est stockée dans toutes les cellules, mais plus particulièrement dans les globules blancs ou leucocytes, qui sont chargés d’éliminer les corpuscules étrangers à l’organisme. C’est par ce biais qu’elle relève considérablement tous les mécanismes immunitaires.
Au niveau des pathologies, il faut prendre conscience que les véritables causes en sont psycho-affectives, ou psycho-biologiques. Chaque lésion correspond bien à un conflit lié à un stress très fort. La vitamine C intervient dans la réponse à ces stress en relevant le seuil de tolérance. Elle a par là un rôle préventif non négligeable. La vitamine C a également une action antivieillissement (contre la déshydratation, entre autre). Elle permet ainsi d’augmenter la longévité, en restant en pleine possession de ses moyens et facultés. La dose moyenne varie selon ce que l’on recherche. De toute façon, il faut toujours commencer par de fortes doses afin de bien imprégner l’organisme, puis revenir éventuellement à des doses moindres. Le minimum à prendre est de UN gramme par jour pour les bébés; 1g et demi chez les enfants et 2g et demi chez les adultes. La femme enceinte et/ou qui allaite devrait en consommer environ 7g. La dose moyenne pour éviter le vieillissement et avoir une santé à toute épreuve est d’environ 5g. A cette dose il faut faire attention à la baisse de vigilance et la somnolence. A prendre le soir de préférence. Les doses thérapeutiques : entre 20 et 500 grammes par jour ! Selon l’intensité de la maladie.
A ces doses, la forme poudre est mieux indiquée. A diluer dans un peu d’eau. La voie rectale (lavement) est alors très utile (cela passe encore plus vite dans le sang !) Lorsque vous avez une certaine quantité de vitamine C à prendre, ne confondez pas le nombre de grammes avec le nombre de comprimés ou le poids des comprimés. La vitamine C naturelle est un jus d’Acérola déshydraté, elle n’est donc pas pure. Il faut donc faire les calculs en tenant compte des quantités précisées pour chaque comprimé ou chaque cuillère de poudre.
Dr Jean-Claude Fajeau
Source : NEO SANTE