« Zika, Une nouvelle mystification » par Néo Santé d’ Yves Rasir

Zika, une nouvelle mystification

Et hop, nous voilà repartis pour un tour ! Après le sida, la grippe A, ebola et autres chikungunya, l’OMS a trouvé un nouveau virus banal qu’elle est occupée à transformer en grande menace mondiale. Je voulais me plonger aujourd’hui dans le dossier Zika et aller y dénicher ce qu’on ne vous dit pas. Mais ce matin, j’ai trouvé dans ma boîte mail la traduction d’un article rédigé par le journaliste américain John Rappoport. Mon illustre confrère a fait le boulot et il a trouvé trois infos que les grands médias sont en train de vous cacher : 1) Le lien de causalité entre le virus Zika et le risque de microcéphalie des bébés n’est nullement établi. 2) Il est par contre prouvé que l’exposition de la femme enceinte aux pesticides peut affecter le développement cérébral du fœtus. 3) Les herbicides à base de glyphosate (Round Up) sont également soupçonnés de provoquer des malformations congénitales, y compris la microcéphalie.

Bref, on assiste sans doute à une xième répétition du scénario de la fausse épidémie dissimulant un vrai problème sanitaire sous-estimé, à savoir ici l’impact de la pollution agricole sur le développement du cerveau des enfants à naître. La suite du feuilleton est connue : Big Pharma et ses relais de l’OMS vont se lancer dans la mise au point de vaccins et dans la fabrication d’antiviraux censés contrer le fléau. Le pire, c’est que le prétendu coupable viral est véhiculé par un moustique et que les brillants stratèges de santé préconisent de lui faire la guerre sans tarder. Comment ? À grand renfort d’insecticides, bien entendu ! Sous prétexte d’attaquer le vecteur du Zika, on va donc renforcer les agressions chimiques qui ont probablement conduit à la flambée brésilienne de « petites têtes ».

Pour justifier la guerre antivectorielle, je ne serais même pas étonné qu’on réhabilite un produit aussi toxique que le DDT. Vu qu’il est interdit dans nos pays occidentaux, beaucoup s’imaginent que le dichlorodiphényltrichloroéthane est prohibé partout ailleurs. Erreur : dans les pays tropicaux, ce puissant insecticide continue d’être employé dans la lutte contre les vecteurs de maladies. Pour les empoisonneurs industriels, l’émergence du Zika est une occasion rêvée de relancer la production et de trouver de nouveaux débouchés ! Dans le genre, on a déjà connu ça avec le sida : avant qu’on lui trouve une action antirétrovirale, l’AZT était un médicament anticancéreux abandonné en raison de sa trop grande toxicité. Et depuis que le poison est dilué dans les trithérapies, on ne lui trouve plus que des vertus. À propos du sida , permettez-moi de vous signaler l’enquête sur les « sérodissidents » parue dans la revue Néosanté du mois de février. Notre journaliste Pryska Ducoeurjoly est allée à la rencontre de ces séropositifs qui ne se soignent pas et qui s’en portent très bien. Dans le numéro du mois mars, je vais creuser un peu cette histoire de Zika. Mais dans l’immédiat, et je vous laisse en compagnie de John Rappoport.

nouvelle_photoYves Rasir

 

 

Zika: ou comment l’OMS transforme un virus banal en menace mondiale

Comment l’OMS peut-t-elle envisager une relation entre le virus Zika et les cas de microcéphalies alors que sur 3.448 recensés au Brésil seul 270 cas ont été confirmés et 6 d’entre eux seulement avaient le virus Zika.

1) D’après une étude d’une revue de Neurologie, 25 000 cas de microcéphalies sont diagnostiqués annuellement rien qu’aux Etats-Unis.

Pourtant, en 2009, la « menace Zika » n’était pas encore à l’oeuvre. Pourquoi ces nombreux cas n’ont-ils pas inquiété outre mesure le gouvernement américain à ce jour alors que 270 cas au Brésil motive l’OMS a déclarer ce virus comme une urgence de santé publique mondiale, tout en n’ayant objectivement, aucune preuve d’une relation de causalité entre ce virus et les cas de microcéphalies. Y aurait-il une autre cause plausible à ces cas?

2) Une étude de la revue scientifique Evironmental Health Perspectives datant de 2011 indique que les pesticides peuvent provoquer ce type de malformation congénitale:

 » La présence contre l’absence de niveaux quantifiables d’atrazine ou d’un métabolite spécifique de l’atrazine a été associé avec un ratio de restriction de croissance fœtale [odds (OR) = 1,5; 95% d’intervalle de confiance (IC), 1,0-2,2] et une petite circonférence de la tête (OR = 1,7; IC 95%, 1,0-2,7). »

 » Le périmètre crânien était inversement associée à la présence de métolachlore urinaire quantifiable. »

« CONCLUSIONS:

Cette étude est la première à évaluer les associations de résultats à la naissance avec de multiples biomarqueurs urinaires d’exposition aux herbicides triazines et chloroacétanilide. La preuve d’une association avec des résultats défavorables au niveau de la grossesse soulève des préoccupations particulières pour les pays où l’atrazine est encore en usage. »

3) L’atrazine n’est visiblement pas le seul responsable puisque le glyphosate de Monsanto également.

Les maladies, mémoires de l’évolution

Une étude indépendante de 2010 indique qu' »Il y a de plus en plus de preuves soulevant des inquiétudes concernant les effets des herbicides à base de glyphosate sur les personnes vivant dans les zones où les herbicides sont intensément utilisées. Les femmes exposées pendant la grossesse aux herbicides exposent leur progéniture à des malformations congénitales, y compris la microcéphalie [petites têtes], anencéphalie [manque de grandes parties de cerveau et du crâne dans les embryons], et des malformations crâniennes « .

4) Un article de mai 2015 démontre que le Brésil est l’un des plus gros consommateurs de pesticides au monde et que cela semble préoccuper de plus en plus la population.

Est-ce qu’une menace virale gonflée pourrait dévier l’attention du peuple?

« Des procureurs brésiliens ont déclaré lundi qu’ils réclamaient au moins 50 millions de reais (16,6 millions $) auprès de fabricants multinationaux de pesticides pour des violations alléguées de sécurité dans un centre de collecte de contenants de pesticides utilisés. »

« Le Brésil est l’un des plus grands producteurs agricoles du monde et de le plus gros acheteur de pesticides, selon Phillips McDougall, un cabinet de conseil et de recherche d’entreprise agricole, établi en Ecosse. »

« Les accusations viennent de scientifiques, des régulateurs, des fonctionnaires et des consommateurs de la santé publique se plaignant de plus en plus que l’ascension du Brésil en tant que puissance agricole a conduit à une utilisation dangereuse et excessive de pesticides.

Reuters a rapporté en avril qu’au moins quatre fabricants étrangers vendent au Brésil des pesticides qu’ils ne sont pas autorisés à vendre dans leurs marchés domestiques.

5) A part la soit disant relation entre Zika et microcéphalie (dont on attend toujours la moindre preuve), qu’est-ce qui justifie le branle-bas de combat de l’OMS? Voyons voir les symptômes:

« L’infection est asymptomatique dans les trois-quarts des cas. Les symptômes, quand ils existent, apparaissent trois à douze jours après la piqûre, sous forme d’éruption cutanée avec ou sans fièvre. A cela peuvent s’ajouter fatigue, maux de tête et courbatures, laissant penser à un syndrome grippal. Le virus peut aussi se manifester par une conjonctivite, un œdème des mains ou des pieds. Ces symptômes disparaissent généralement en deux à sept jours, précise l’OMS. A priori, l’infection est immunisante. »

Conclusion: Le virus Zika, pour lequel l’OMS agite le spectre d’une pandémie mondiale, semble au final plutôt banal. Il n’est pas mortel, ne provoque pas de symptômes graves mais simplement une sorte de syndrome grippal. Il y a plusieurs études scientifiques qui attestent d’un lien entre les pesticides et les cas de microcéphalies. Parallèlement, aucune preuve sérieuse n’évoque un lien de causalité entre le virus Zika et les cas de microcéphalie. Malgré cela, plusieurs pays recommandent aux habitants de reporter leurs grossesses (plusieurs mois à plusieurs années selon les pays). Il convient de rappeler également que l’on ignore quels effets peuvent avoir les moustiques génétiquement modifiés financés par Bill Gates qui ont été lâchés au Brésil ni s’ils peuvent constituer un problème de santé public.

Références: Jon Rappoport (journaliste d’investigation)

Publié par Fawkes News

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 53 (février 2016) de Néosanté, revue internationale de santé globale.

 

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