Devenez moins réactif aux allergies grâce aux huiles essentielles
L’allergie, qu’elle soit respiratoire ou alimentaire, est devenue un véritable problème de santé publique, invalidante, onéreuse et épuisante pour le sujet qui en souffre. Expression d’une intolérance à l’environnement, d’un désordre profond de l’immunité, elle est aussi souvent le signe d’une santé hépatique chancelante. Au-delà des symptômes, l’aromathérapie va agir sur ces différents aspects.
Le mot allergie vient du grec « allos » (autre) et « ergon » (action), soit une « autre façon d’agir ». C’est une réaction excessive et inadaptée de l’organisme vis-à-vis d’une substance étrangère dénommée allergène. Présente dans l’environnement, celle-ci est normalement inoffensive chez les individus sains. Les sujets allergiques le deviennent au cours de leur existence, mais on constate que de plus en plus de bébés naissent allergiques. Dans leur génome est en effet inscrite cette marque d’hypersensibilité ; on parlera alors de terrain atopique. L’allergie peut se manifester sur toutes les zones du corps en contact avec l’environnement : la peau, la muqueuse digestive ou respiratoire, et prendre différentes formes : de la crise d’urticaire à l’eczéma atopique, de l’intolérance alimentaire à l’œdème de Quincke, de la rhinite saisonnière à l’asthme extrinsèque…
Article provenant du site Plantes et Santé
D’un point de vue physiopathologique, l’allergie est comme le premier degré d’un long cheminement qui peut aboutir à l’extrême à de graves déséquilibres immuno-inflammatoires : des incompatibilités rhésus mère-bébé, des maladies auto-immunes, des maladies cœliaques (Crohn) en rapport avec les intolérances digestives… Ce combat provoque en outre des dégâts collatéraux sur les tissus ou les organes avoisinants. En effet, les acteurs de l’immunité diffusent des molécules agressives oxydatives et participent au vieillissement accéléré des cellules. Voilà quelques bonnes raisons pour tester les huiles essentielles (HE) qui offrent – elles sont les seules aujourd’hui – la perspective de corriger le terrain. Il peut être salutaire de considérer l’état de santé comme une affaire de maintien d’équilibre dynamique entre des tendances opposées, s’appliquant notamment au système nerveux et au système immunitaire, mais aussi au terrain hépatique. Pollens, poussières, acariens, poils d’animaux, moisissures ou encore fruits, produits laitiers, gluten, aliments riches en histamine (fromages, crustacés, coquillages), tyramine (chocolat, charcuterie) ou sulfites (vin, conservateur)… Les occasions sont nombreuses pour que le sujet allergique déclenche une réaction inflammatoire allergique explosive.
L’éviction de l’allergène est le moyen le plus direct pour prévenir la crise d’urticaire, d’eczéma, de rhinite, d’asthme ou de diarrhée ; mais cela reste incertain et très contraignant. Souvent, les médicaments à base de cortisone et les anti-histaminiques sont incontournables pour pallier la crise qui peut être violente. L’allergie peut en effet, dans certains cas, déclencher un œdème de Quincke avec gonflement généralisé et détresse respiratoire. Les techniques de désensibilisation, ayant pour objectif la modification durable de la réponse immunitaire, donnent plutôt de bons résultats sur le court terme, mais les récidives arrivent au bout de quelques années.
Le foie, un rempart qui s’effrite
L’organe maître sur ce déséquilibre de la synthèse d’anticorps, révélant un problème d’adaptation à l’environnement, est d’après les principes de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) le foie. Ce qui explique pourquoi les rhinites allergiques arrivent au printemps, la saison du vent, qui coïncide avec la plus grande concentration atmosphérique en molécules allergisantes, et au moment où le foie se recharge pour un an.