Aujourd’hui j’ai eu un superbe cadeau, la connexion à mon enfant intérieur, à cette petite fille de 4 ans. Cette petite fille absolument magnifique, pleine de vie, de naïveté, de joie de vivre, de simplicité, émerveillée par la nature qui l’entoure, les fleurs, les papillons… qui s’est enfin libérée d’un lourd secret.
Cette petite fille, confrontée pour la première fois à l’école, à la maternelle, perdue dans cet espace qu’elle ne connaissait pas, cette petite fille, fragile, un peu déracinée, s’est trouvée confrontée à l’école avec tout ce que cela peut représenter de grand, de déshumanisé dans le sens ou il y a beaucoup d’enfants comme elle, des grands qui commandent et elle perdue dans ce bruit, cet espace, ces lieux inconnus.
Et voilà le premier pas de sa vie en dehors de son environnement quelle connait bien ; la perte de ses repères lui fait peur, et elle se sent si petite, si fragile, si perdue, comme un arbre que l’on aurait arraché à sa terre natale, à sa maison. Sans défense, sans savoir son devenir, elle est là, confortée à la réalité du monde, du dehors, sans possibilité de retour, de secours, seule, sans son monde connu.
Et voilà la classe, les tables, les travaux à réaliser et les bons points pour avoir bien travailler.
Mais cette petite fille, elle, n’a pas assez de bons points pour avoir la récompense, la belle image, celle dont-elle rêve de recevoir. Elle regarde impuissante ses camarades et les meilleures de la classe qui ont des images chaque semaine, voir plusieurs dans la semaine qui s’empilent sur leur bureau et elle toujours rien.
Peu à peu, malgré ses efforts, elle sombre dans le désespoir, elle ne comprend pas que ses difficultés de dyslexie sont la cause de cette carence, elle pense que c’est parce qu’elle est bête, nulle et qu’elle n’aura jamais d’image, jamais de reconnaissance de ce qu’elle fait, parce qu’elle, elle fait tout mal ! Et finalement ! qu’elle ne mérite pas cette image qui lui fait tant envie : jamais la maîtresse s’approche d’elle pour lui tendre cette main, lui donner cette image, cette récompense des efforts fournis.
C’est foutu pour moi se dit-elle ! Je n’aurai jamais rien car je ne le mérite pas, je suis bête et je fais partie de la catégorie des nuls, c’est ainsi ! Et voilà une petite fille de 4 ans, qui par manque d’une récompense, d’un regard, d’une attention positive, rassurante de la maîtresse s’est condamnée, jugée, sabordée et cataloguée comme nulle et qui n’arrivera jamais à rien.
Jusqu’au jour ou ! Miracle, elle reçut une image, pas n’importe quelle image, une image magnifique, la plus belle des images, un magnifique papillon bleu qui brillait et quand la maitresse a tendu cette image, c’était miraculeux, inespéré, comme si cette petite fille recevait le Saint Graal, la chose la plus merveilleuse et unique, qui d’un instant fit entrer la lumière dans son cœur, à tout jamais. C’était comme si la maîtresse lui donnait le droit de respirer, de vivre, de l’espoir dans sa vie.
Bien sûr, personne n’a su ce que cette petite fille pouvait ressentir en recevant cette image, car personne ne pouvait savoir ce qu’elle ressentait depuis des mois en son cœur : cette blessure de ne pas être comme les autres, la déception continuelle qui venait de disparaître comme par magie, par cette image.
Aujourd’hui, à 55 ans, cette émotion est remontée en moi, quel beau cadeau cela a été de recevoir cette libération, ce cadeau que la petite fille de 4 ans fait à la grande de 55 ans.
Enlevé cette croyance d’être nulle, bête ! mais une ouverture vers la beauté de l’enfance, de ce ressenti de libération à travers l’état d’être d’une enfant, de simplicité, de naïveté qui permet l’ouverture à tous les possibles, la sincérité de l’être, de la parole, cette enfant intérieure magnifique qui vient enseigner combien il est précieux de se connecter à sa source, à son cœur, à notre être profond.
Merci, Merci, Merci à la petite fille qui est en nous !
Je peux vous aider dans ma pratique d’accompagnante à soigner votre enfant intérieur, à lui redonner confiance, à vous libérer, à vous apprendre combien il est précieux de se connecter à sa source, à son coeur, à son être profond..
Bernadette Delplanque, psychopraticienne, énergéticienne http://espacesantebienetre.quartzprod.com/therapeute/delplanque-bernadette/