Le diabète de type 1 par Philippe Fievet Docteur en médecine

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Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui frappe généralement les enfants et les jeunes adultes, car votre propre système immunitaire attaque et détruit les cellules productrices d’insuline de votre pancréas. Si elle n’est pas traitée, elle est mortelle. Mais, même avec un traitement de substitution d’insuline bien gérée, le diabète peut réduire votre vie d’une décennie. En général, les gens n’aiment pas ça… Les familles sont dévastées lorsqu’un enfant reçoit un diagnostic de diabète de type 1. Ainsi, l’un des “graal” de la médecine moderne est de comprendre ce qui fait que le corps s’attaque à lui-même, avec l’espoir que nous pourrions prévenir et guérir.

La susceptibilité génétique joue un rôle important, mais la concordance pour le diabète de type 1 n’est que d’environ 50% chez les jumeaux identiques (homozygotes), c’est-à-dire même si quelqu’un possède le même ADN que le malade, il n’a que 50% de malchance d’obtenir le diabète, ce qui signifie qu’il doit y avoir aussi des facteurs externes entrant dans le déclenchement et l’entretien de la maladie. Certains pays ont des taux faibles de ce type de diabète ; certains ont des taux élevés. Le Japon, par exemple, a des taux de diabète de type 1 18 fois inférieurs aux États-Unis. Et ce n’est pas seulement la génétique qui est en cause, puisque quand les enfants émigrent, ils acquièrent le risque observé de la région de leur nouveau domicile – ce qui suggère qu’il doit y avoir quelque chose en relation avec l’environnement, l’alimentation ou le style de vie.

Exactement comme les femmes japonaises ayant émigré sur la côte ouest des EU après la seconde guerre mondiale, et qui ont vu leur taux de cancer du sein (inexistant dans cette population) grimper à toute vitesse, et en seulement 2 générations rattraper le taux élevé de cancers du sein observé en Californie. Le responsable a été identifié : l’alimentation américaine… qui fait de magnifiques selfies de très gros enrobés. C’est d’ailleurs pour ça que les smartphones ont des écrans de plus en plus grands : c’est pour arriver à se voir entièrement sur la photo, pas vrai ?

En fait, les taux d’incidence varient de plus de 350 fois dans le monde. Certains pays ont des taux 100 fois plus élevés que d’autres, et ces taux sont en hausse constante. Les chercheurs ont examiné 37 populations dispersées dans le monde, et ont découvert que l’incidence augmentait d’environ 3% par an. En fait, on n’a pas pu trouver une seule population allant dans l’autre sens ! 3% plus élevé chaque année : nos gènes ne changent pas si vite. Quelque chose s’est passé, commençant tout de suite après la Seconde Guerre mondiale. Ah ! la mondialisation, la globalisation…: tout le monde le sait, mais on le dit à voix basse, dans les couloirs ou dans les allées des congrès en se tapant fort dans le dos, mais pas trop fort quand même, faut pas se couper des sponsors… laitiers, qui sont parmi les plus généreux, ben tiens ! Les meilleures données disponibles montrent que le diabète de type 1 a eu une incidence stable et assez faible au cours de la première moitié du 20ème siècle, suivie d’une nette augmentation à partir des années 50. Et, la question est, pourquoi? On a incriminé un certain nombre de facteurs déclenchant à l’origine du renversement de l’incidence, la carence en vitamine D, certaines infections, ou l’exposition au lait de vache.

Il y a des décennies, des comparaisons internationales ont été publiées, montrant une forte corrélation entre la consommation de lait de vache et l’incidence du diabète de type 1, diabète insulinodépendant et infantile. Des études beaucoup plus récentes vont toutes dans le même sens. Les 94% de variation géographique de l’incidence pourraient être très sérieusement expliqués par les différences de la seule consommation de lait de vache.

La Finlande, qui possède les taux les plus élevés de diabète de type 1, a dirigé une grande partie de ses recherches dans ce domaine car on touchait à une nouvelle plaie d’Égypte. Tout a commencé avec les études montrant que moins les bébés étaient allaités au sein, plus le taux de diabète de type 1 augmentait : ce qui a conduit évidemment à la conclusion évidente : le lait maternel protège les nouveau-nés du diabète. D’autre part, si les bébés ne reçoivent pas de lait maternel, ils boivent du lait en poudre industriel (coliques et autres pleurs nocturnes en prime), qui contient des protéines de lait de vache. Dans les premiers mois de la vie, l’intestin est particulièrement poreux, hyperperméable, en particulier envers les protéines exogènes incapables d’être correctement digérées (tout comme le gluten moderne d’ailleurs). Et, comme notre système immunitaire attaque les protéines de vache étrangères, notre pancréas est pris dans un feu croisé d’anticorps et autres cellules de notre propre immunité. Mais ceci était basé au départ sur des expériences animales. En effet, chez les souris sensibles, un régime contenant des caséines (les protéines majeures du lait de vache) produisait du diabète. Mais il ne cause pas de diabète chez le rat, tiens tiens…

Alors, sommes-nous plus souris – mesdames, ou davantage rats, messieurs ? Alors, les chercheurs ont prélevé du sang d’enfants atteints de diabète de type 1 pour déterminer si elles avaient des niveaux élevés d’anticorps attaquant les protéines bovines, par rapport aux témoins. Et chacun des enfants malades avait des taux circulant d’anticorps anti-protéines bovines élevés dans leur sang, comparativement à des niveaux beaucoup plus faibles chez les sujets témoins.  

Ok, cela est assez convaincant, mais qu’en est-il de l’Islande? Ils boivent plus de lait qu’en Finlande, mais ont la moitié moins de diabète de type 1. A suivre… le paradoxe islandais… hé hé !!!

A ce propos, une personne m’a dit tout récemment que son médecin lui affirmé que “les problèmes de gluten, c’est une mode, d’ailleurs on l’a dit sur France 5 avec Michel Cymès” et l’autre acolyte prédiabétique (vu le tour de taille > 85 cm). Amusant, le pauvre toubib, qui fait sa formation à la télé… On s’étonne qu’après les médecins font partie de la population professionnelle qui se suicide le plus !

Mais en ce qui concerne aujourd’hui les protéines de lait de vache et les maladies, entre autres auto-immunes notamment, sachez que les études s’accumulent au point qu’on ne sait plus où les mettre tant il y en a, et que toutes vont dans le même sens : arrêtez d’en boire ! Vous voulez des preuves ? Alors OK pour des conférences, y sont particulièrement invités les médecins… aucun argument extra-scientifique ne tient plus depuis longtemps : les faits de la biologie sont implacables avec les idéologies commercio-publicitaires.

A bientôt.

 

 

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THERAPEUTE HOLISTIQUE : NATUROPATHE ENERGETICIENNE ⭐ ORGANISATRICE D'EVENEMENTS COMMUNICATION